jeudi 7 janvier 2010

Séries de sermons dans I Jean

Cela fait assez longtemps que je n'ai pas écrit dans ce blog! Bientôt Lise et moi serons au Honduras pour deux semaines, et je ferai sûrement un blog bilingue de cette période-là. Entretemps, je vous offre les notes d'une série de sermons que j'ai prêché dans I Jean. Malheureusement quand j'utilise la fonction "copie-coller" je perd le format hierarchique - avec le temps, j'éditerai ce blog et j'arrangerai cela.
I haven't written in this blog since August. Soon Lise and I will be in Honduras for 2 weeks, and I will surely be writing in both French and English about that. For the moment I am offering a series of sermons I recently finished - in French - on the First Epistle of John.


1 Jean 1:1 - 2:2
LA RÉVÉLATION DE CHRIST


Qu’est-ce que tu veux dire quand tu prétends que tu connais Jésus? D’où est-ce que tu le connais? Quelqu’un te demandera peut-être si tu l’as rencontré un jour dans la rue; ou si tu l’as vu dans une vision; ou si tu as une grande connaissance intellectuelle à son sujet, c'est-à-dire tu un une quantité d’informations concernant Jésus. En réalité, aucune de ces choses n’est ce que nous voulons dire quand nous disons que nous connaissons Jésus. Nous le connaissons d’une manière spirituelle, par les Écritures, et par l’application de ces Écritures à nos cœurs par l’Esprit Saint. Nous avons une relation avec Lui. La lecture Biblique et la prière et l’obéissance sont des éléments absolument nécessaires pour connaître Jé-sus de plus en plus.

Même si toutes les Écritures centrent leur attention sur la personne de Jésus-Christ, il nous semble que c’est Jean qui concentre l’attention le plus directement sur Christ dans ses écrits. L’Évangile de Jean nous montre qui est Jésus, dans sa divinité et son humanité. L’Apocalypse de Jean est la révélation de Jésus à l’Église. La première épître de Jean, que nous avons devant nous, nous révèle aussi Jésus, mais d’une manière différente. Elle nous révèle Jésus dans la vie des chrétiens. Savais-tu que ta vie est, ou devrait être, une révélation de Jésus-Christ ? Le premier chapitre, que nous faisons terminer au chapitre deux, verset 2, nous montre dans quel sens il se révèle.

I. LA COMMUNICATION DE JÉSUS v.1-4
1. Il est la Parole, et il est la vie (v.1), voir Jn. 1:1-4. Il est la Parole prophétique dans le sens de la Parole écrite (la Bible). Il est aussi la Parole vivante, agissante dans la création et dans notre salut. (Gn. 1 et Jn. 3). (C’est pour cela que je ne m’inquiète pas trop de ce que quelques uns appellent la bibliolâtrie: l’adoration des Écritures).
2. Il été révélé aux hommes (v.2) Voir Actes 1:22-23. Il s’agit ici de quelque chose d’objectif, et non pas subjectif Il ne s’agit pas simplement d’une expérience religieuse personnelle. Ce n’est pas une question de : "la vérité pour toi, mais pas pour moi". 2 Pi. 1:16.
3. Les hommes l’ont révélé v.3. voir Actes. 4:20.
4. Il est indispensable qu’Il soit communiqué aux autres (voir Ro. 10:12-17) -- pour avoir la joie!! Ceux qui ont été rendus heureux par la grâce de l’Évangile veulent partager leur joie.
a. As-tu été rendu heureux, vraiment heureux, par Jésus?
b. Cherches-tu à partager ta joie avec les autres? Si non, il s’agit d’un bonheur très limité.
c. Ta joie sera complète dans la mesure que tu cherches à la partager avec les au-tres.

II. LA COMMUNION DE JÉSUS v.5-7
1. La condition se trouve dans les vv.5-6, à cause de la nature même de Jésus: Il est la lu-mière, la gloire, la sainteté, et la vérité.
2. La manière d’avoir la communion se trouve dans le v. 7a Il y a de l’espoir! Il faut avoir confiance!
3. La provision de la communion et son résultat se trouvent dans le v. 7b Tout péché: ori-ginal, actuel, passé et futur. Tu peux peut-être penser: "je n’ai pas été en train de marcher dans la lumière. Donc je ne peux pas avoir de la communion avec lui". Mais la réponse se trouve dans le sang de Jésus. Tu peux être en train de vivre une vie chrétienne trou-blée parce que tu ressens qu’à un certain moment donné dans ta vie tu es allé trop loin dans le péché. Tu as fait quelque chose qui continue à troubler ta conscience. Tu soup-çonnes que le Seigneur continue à avoir quelque chose contre toi: Toi, tu ne peux pas jouir de toutes les bénéfices de la vie chrétienne, parce que tu as laissé tomber, tu as per-du, le droit de cette pleine communion avec Jésus. Alors, si cela s’applique à toi, rappel-le-toi que le sang de Jésus-Christ nous lave de toute iniquité.
4. Nous devons apprécier ce privilège d’être en communion avec lui, et en profiter.


III. L’INTERCESSION DE JÉSUS 1:8 - 2:2
1. Le besoin: Le péché. Nous tous, nous en avons besoin.
a. Le nier, c’est nier le besoin constant de repentance (on ne parle pas ici de la repentance des autres: il y a bien trop de chrétiens qui se préoccupent de la repentance des autres. Mais qu’est-ce qu’on fait avec notre repentance?)
b. Nier notre péché, c’est nier la véracité de Dieu.
c. Confesser notre péché, c’est être pardonné, c’est prendre position ensemble avec lui contre notre péché.
2. La promesse:
a. Fidèle à sa Parole écrite (les promesses)
b. Juste envers la Parole crucifiée. 1:9 (Le fait de nous pardonner est une ac-te de justice de sa part, en vue de son oeuvre accomplie à la croix).
3. Le pouvoir, ou l’autorité, de la promesse: 2:1 Auprès du le Père! C’est tellement élevé!
4. L’efficacité de la promesse: La propitiation ... tout a été payé - accompli! Son inter-cession dépend de son oeuvre à la croix. Elle est basée sur cela.
5. L’extension de la promesse: Pour le monde entier: autant les juifs comme les païens. Autant le monde présent au moment où Jean écrivait, comme dans les générations fu-tures.
6. Est-ce que tu t’appuies sur ses promesses? Ou est-ce que tu comptes plutôt sur ta propre fidélité pour ton salut au lieu de sur la sienne?

Une question qu’il faut se poser, donc, à la lumière de ce texte : Es-tu en train de bénéficier pleine-ment de la révélation de Jésus dans sa Parole? Si tu n’es pas en train de te confier en Lui pour ton salut, tu as besoin de le faire. Si tu t’es confié en lui jusqu’à un certain point mais que tu tu continues à porter la culpabilité pour tes péchés, tu as besoin de mieux comprendre ce que signifie la révélation de Jésus dans les Écritures. Tu peux avoir exactement la même liberté que les apôtres ont eu en dépit du fait qu’ils l’ont abandonné. Tu peux avoir la même liberté que Pierre a eu en dépit d’avoir renié Jésus. Tu peux vivre en te reposant sur son pardon complet, dans le fait qu’il te purifie, et tu peux profiter ainsi pleinement de la communion avec Jésus telle que Jean la décrit dans son épître.

Quand nous disons que Jésus a été révélé, nous voulons dire qu’il a été révélé avec toutes ses bénédictions. Il a été la révélation par excellence. L’épître commence avec cette révélation de Jésus, dans le but que nous ayons une base pour l’enseignement qui suivra. Je vous encourage à lire et médi-ter les chapitres suivants cette semaine, pour chercher à les comprendre à la lumière de cette révéla-tion. Si Dieu le veut, nous les examinerons de près.

L’OBÉISSANCE

1 Jean 2:3-6; 12-29

Jusqu’à quel point te considères-tu obéissant? L’idée de l’obéissance chrétienne à la volonté de Dieu, est-ce que ça te dérange ? Bien des gens considèrent que obéir à Dieu implique nécessairement qu’il faudra faire des choses désagréables.

Si vous avez lu plus qu’une fois la première épître de Jean, vous aurez remarqué que l’épître parle des sujets comme la lumière, la vie, la communion, l’assurance, et l’obéissance. C’est l’épître qui nous montre l’assurance du salut (1 Jn. 5:1-3), et ce sentiment d’assurance, de sécurité, dépend en grande partie, selon cette épître, de l’obéissance au Seigneur. (1:5-7... Il est impossible de marcher dans la lumière et de marcher dans les ténèbres en même temps.) C’est le chapitre 2 qui met le plus d’emphase sur la question d’obéissance. Même le v. 1, qui semble suivre la pensée du chapitre précé-dent, nous assure que cette épître n’a pas été écrite pour nous donner la permission de pécher: au contraire, elle a été écrite pour que nous ne péchions pas. En autres mots, afin que nous obéissions.

I. OBÉISSANCE AUX COMMENDEMENTS v. 3-6
1. La preuve que nous connaissons Dieu v. 3-4. Quelques uns ont honte et cachent le fait qu’ils ne connaissent pas Dieu. Quelle est la réalité de ta nouvelle naissance? Est-ce qu’elle te donne la tendance à obéir à Dieu? Il faut faire attention de ne pas tomber dans l’hypocrisie de Romains 2:17-24.
2. La preuve de notre amour v. 5 (garder sa parole)
3. La preuve de notre communion avec Dieu v. 6 (marcher comme il marchait)
4. Peux-tu démontrer, par ton obéissance, que tu es un fils ou une fille de Dieu?

II. (Ici nous sautons une partie du chapitre, non pas parce que ce n’est pas important, mais parce que c’est si important que nous le traiterons séparément.) v.7-11

III. OBÉISSANCE ET VICTOIRE v. 12-14
1. Petits enfants (nouveaux croyants) v. 12 He. 8:11 Le connaître, et avoir les péchés par-donnés, c’est la même chose.
2. Pères v. 13a, 14a disciples plus expérimentés: ils connaissent, donc ils doivent conti-nuer à apprendre (Phil. 3:8).
3. Jeunes gens v. 13b, 14b Voici une preuve de force à votre goût! Vaincre le malin! Le moyen: par la Parole de Dieu (Ps. 119:9, 11). -- 5:4 la victoire qui vainc le monde: no-tre foi. La Parole de Dieu et la foi vont ensemble. C’est la manière d’avoir la foi Ro. 10:17.
4. Dans ce texte nous voyons que le livre est dirigé à tous les croyants, de n’importe quel niveau spirituel. Sais-tu où tu en es, spirituellement?

IV. OBÉISSANCE ET SÉPARATION DU MONDE v. 15-17
1. Danger de manquer de constance. Notre marche doit démontrer une loyauté à celui en qui et avec qui nous marchons.
2. Le monde n’est pas de Dieu, et donc il faut y renoncer v. 16 (Mr. 8:34)
3. Les 3 aspects mauvais du monde v. 16 chair - yeux – orgueil de la vie. Quelle est ta plus grande faiblesse? J’ai des difficultés avec tous les trois.
4. Le monde est temporaire. Pourquoi, donc, s’y accrocher? v.17

5. La permanence de ce qui ne vient pas du monde. Cela devrait nous aider à y mettre no-tre confiance. Ça devrait nous aider aussi avec nos priorités.
6. Le livre dévotionnel "Pain du Jour" nous parle d,un incident dans l’année 1872 quand un prédicateur du nom de Henry Varley parlait à une petite congrégation dans une gran-ge. Levant les yeux vers un tas de FOIN sur lequel était assis un jeune intéressé, il a dit avec emphase: «Le monde a encore à voir ce que Dieu peut faire pour, en, et par le moyen de, une personne qui serait totalement consacrée à Lui!" Le jeune qui écoutait s’est senti touché et convaincu par ces paroles de défi. "Varley a voulu dire n’importe quelle personne", il s’est dit. "Il n’a pas dit qu’il devrait être une personne instruite ou brillante ou quoique ce sois d’autre – simplement une personne qui serait prêt à être uti-lisé par Dieu! Bien, dans ce cas là, par l’Esprit Saint qui est en moi, je chercherai à être cet homme!" En peu d’années le monde entier avait senti l’impacte de la vie de ce jeu-ne homme si sincère qui s’est donné à la volonté de Dieu ce tour-là sur un tas de foin. Il est devenu le grand évangéliste Dwight L. Moody. Il a reconnu que si la volonté de Dieu allait s’accomplir dans sa vie, sa propre volonté d3evrait mourir. Il devait tourner le dos contre les choses du monde – le désire des yeux, le désire de la chaire, et l’orgueil de la vie – et laissez le Saint Esprit prendre le contrôle de ses pensées et ses actions. (Daily Breaad Oct. 4, 1970)
7. En quoi est-ce que ta vie est centrée? Dans le monde et ce qui s’y trouve? Ou dans le Seigneur Jésus-Christ et sa Parole?

V. OBÉISSANCE FASSE AUX FAUSSES DOCTRINES v. 18-20, 22-23
1. Quelquefois ce sont les faux docteurs eux-mêmes qui font le choix de se séparer de nous! v. 19.
a. Quand quelqu’un est sauvé, il peut avoir bien des problèmes, il peut tomber dans certains péchés, il peut être inconséquent, mais il ne renonce pas à sa foi en Christ et au peuple de Dieu. (Même quand il a l’impression qu’il aimerait le faire!)
b. Le chrétien peut agir comme l’enfant qui s’est fâché contre ses parents et il est parti de la maison. Il est sorti de la maison avec sa petite valise et a fait le tour du bloque plusieurs fois. Finalement, quand il commençait à faire noir, un po-licier lui a parlé, en demandant: "Qu’est-ce qui se passe?" L’enfant a répondu: "Je me sauve de la maison". Le policier sourit et dit: "Bien, je t’observe de-puis un bout de temps, et tu n’as pas fait autre chose que faire le tour du blo-que. Appelles-tu ça te sauver de la maison? L’enfant s’est mis à pleurer: "Bien, qu’est-ce que tu veux que je fasse? Je n’ai pas le droit de traverser la rue!" Il est évident que l’enfant, au fond, respectait ses parents. Il savait qu’ils l’aimaient. Il ne pouvait pas s’en aller de la maison pour de vrai. Le vrai chré-tien est comme ça avec Dieu.
2. Les faux enseignants ne recherchent pas une vraie communion avec nous. S’ils veulent être avec nous, c’est pour suivre leur propre agenda.
3. L’Antichrist: 2 Ts. 2:1-10.
4. v. 18 Fin des temps: fin de l’époque. La dernière heure = La dernière époque; la derniè-re dispensation.
5. v. 18 Il est important d’être conscient des antichrists qui se sont élevés déjà Mt. 24:24
6. Convaincus ne signifie pas nécessairement convertis. Même les meilleures églises ont connus leurs apostats.
7. L’avertissement de 2 P. 3:17-18 est la meilleure défense. En garde, et croissant. Es-tu en train de grandir, en ce moment?

VI. COMMENT NOUS POUVONS OBÉIR v.21-29
1. Quelques uns demandent: "Comment puis-je obéir la vérité, sachant qu’est-ce que la vé-rité, quand je ne suis as un théologien?"
2. Notre onction nous protège v. 20
3. La Parole de Dieu nous aide à identifier le mensonge v. 21-23
4. Demeurer dans la Parole v. 24. Ce n’est pas suffisant de l’avoir entendu une fois.
5. La garantie que nous allons demeurer v. 27 Vous n’avez pas besoin d’autre enseigne-ment pour connaître, mais oui pour savoir.
6. Pour combien de temps allons-nous demeurer? v. 28 Jusqu’à ce qu’il vienne! Jn. 10:28-29.

Des fois l’idée de l’obéissance fait peur. En réalité ça ne devrait pas être comme ça. C’est le chemin du bonheur chrétien. Quand nous recherchons notre propre chemin, notre propre plaisir, et notre pro-pre sagesse, nous nous créons bien des troubles et des misères. Les principes bibliques ne nous ont pas été donnés pour nous renfermer, mais pour nous libérer, pour nous protéger, et pour nous ensei-gner sur le chemin de la joie, du vrai bonheur. Nous avons de la difficulté d’y marcher, mais le Sei-gneur sait nous garder. Est-ce que tu te confies en lui pour cela?

UN COMMANDEMENT NOUVEAU
1 Jean 2:7-11

Notre famille a souvent fait de grands voyages ensemble. Spécialement quand les enfants étaient pe-tits, cela pouvait être assez compliqué. Quand nous arrivions à Madrid en avion, nous allions à la station de train en taxi. Une fois rendu à la station, j’allais au guichet pour chercher les billets de train. Mais la station était remplie de monde. Je ne voulais pas retourner avec les billets pour m’apercevoir qu’une partie de la famille avait disparue, ou qu’ils s’étaient éparpillés partout dans la gare! Donc je disais à la famille quelque chose comme ceci: « Restez collés ensemble jusqu’à ce que je revienne. » C’est un peu comme ce que Jésus nous a dit avant d’aller au ciel. Dans l’Évangile de Jean nous voyons spécialement comment dans son dernier discours à ses disciples il les a exhorté à s’aimer les uns les autres. Il ne s’agissait pas de demeurer physiquement ensemble, mais spirituelle-ment, oui. Et la meilleure colle pour rester collé ensemble, c’est l’amour! Dans bien des églises, il manque cette unité d’esprit. Au lieu de démontrer une attitude cordiale, avec pardon, bien des mem-bres d’église semblent être motivés par la colère, l’envie, ou un esprit de critique. Que ce ne soit pas comme ça parmi nous.

Dans Jean 13:35 Jésus a dit: À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Si nous aimons Dieu et nous obéissons ses commandements, nous allons démontrer un amour qui est digne de christ, à tous ceux qui font partie de la famille de Dieu. Notre intérêt positif les uns dans les autres démontrera à tous ceux du dehors que nous sommes vraiment des disciples de Christ, et que ce que nous prêchons fonctionne vraiment.

On raconte que Benjamin Franklin a fait un jour une découverte surprenante. Il s’est rendu compte que s’il étendait de la chaux dans un champ, la récolte pourrait plus vite. Il a tout de suite partagé sa découverte avec ses voisins. Mais ils ne l’ont pas cru. Alors, quand est arrivé le temps de semer, Franklin est sorti pour y mettre sa semence. Mais très proche d’un sentier où les voisins passaient chaque jour, il a tracé des grandes lettres dans la terre préparée, et y a mis de la chaux. En suite il a semé son champ partout, inclus cette partie-là. Après une semaine ou deux, la semence a commencé à produire. Ses voisins ont été surpris en passant par là, quand ils ont vu, avec des repousses vertes, et très hautes, les paroles CETTE PARTIE A REÇUE DE LA CHAUX. Franklin a gagné son point: il n’a pas eu besoin de discuter avec ses voisins concernant la valeur de la chaud pour sa récolte. À me-sure que le temps avançait, ces lettres spécialement traitées ont poussé plus haut que le restant du grain. De la même manière, notre amour entre nous constitue l’argument concluant devant le monde que notre foi est vraie.

Pourquoi est-ce qu’il dit ici, « un commandement nouveau »? N’y avait-il pas le même commande-ment dans l’Ancien Testament ? Bien sûr. Mais le commandement est renouvelé. À travers le Nou-veau testament nous apprenons que nous ne sommes plus sous la loi. Ce n’est pas que la loi soit an-nulée : simplement qu’elle est accomplie en christ. Une bonne partie de la loi ne s’applique pas du tout à nous dans notre situation présente. Ce qui est intéressant, c’est que tout ce qui s’applique, dans la loi, à nos vies, d’une manière pratique, peut se résumer, selon Gálatas 5, au commandement de nous aimer les uns les autres.

Pourquoi, donc, un commandement nouveau? Parce que ce commandement est nouvellement appli-quée au nouveau peuple dans la nouvelle alliance. Ce n’est pas comme dans le cas des commande-ments anciens, qui sont démodés.

Quand il y a des conflits qui durent longtemps, généralement le problème n’est pas qu’une des parties manque d’amour. Généralement c’est que les deux parties manquent d’amour.


Qu’est-ce qu’il faut dire concernant le chrétien qui haït son frère? Quand je dit « haïr », la plupart diront : « je n’haïs pas personne. » L’expression nous semble plutôt forte. Mais “haïr”, c’est simple-ment le manque d’amour. La rancune, la mauvaise volonté envers quelqu’un, mépriser quelqu’un, être indifférent, toutes ces choses sont des formes d’haine.

Une église, qu’elle soit grande ou petite, qui marche avec une de ces attitudes internes, ne peut pas être bénie par Dieu parce qu’elle ne marche pas dans l’Esprit. Elle a besoin de repentance, ce qui veut dire un changement d’attitude.

I. La haine envers ton frère contredit ta profession chrétienne v.9
1. Quelques uns prétendaient marcher dans la lumière de l’Évangile : la lumière qui dé-montre qu’ils ne sont pas sous la loi. Mais ils n’aimaient pas leurs frères. Ils haïssaient leurs frères. Cela démontrait qu’en réalité ils ne marchaient pas dans la lumière. Parce que l’amour est la preuve pratique qu’ils marchent dans la lumière.
2. Penses-tu savoir plus qu’un autre? Démontre-le par ton amour. Penses-tu que tu marches droit? Démontre-le par ton amour.
3. Si nous nous aimons les uns les autres, et si on peut remarquer l’esprit de Christ dans nos relations, nos vies proclameront un message qui se fera entendre clairement. L’amour de Dieu qui a été versé dans nos cœurs par le Saint Esprit deviendra évident à tous parce qu’il est exprimé dans des manières pratiques. Les gens du monde ont be-soin de voir que nous les aimons, mais ils ont besoin encore plus de voir que nous nous aimons les uns les autres avec un amour inconditionnel.
4. Je suis convaincu qu’une des plus grands obstacles à la croissance d’une église, à l’évangélisation, au fait de jouir de leurs réunions, ce n’est pas une erreur dans la doc-trine; ce n’est pas qu’il y a quelques membres ni ne marchent pas bien, mais c’est plutôt que l’église comme telle ne marche pas bien: ILS MANQUENT DE L’AMOUR ENTRE EUX.

II. La haine fait que tu marches dans les ténèbres, autant que n’importe quel autre péché v.10
1. La haine cause une occasion de chute "skandalon".
2. Dans l’amour il n’y a aucune occasion de chute: occasion de scandale.
3. Quelqu’un a dit que « le manque d’amour est la source la plus prolifique des of-fenses. »
a) Une des offenses les plus communes qui vient avec le manque d’amour, c’est le pla-cotage. Répéter des histoires qu’on a entendues au sujet de certaines personnes. C’est désobéir au commandement de la parole de Dieu: “ne médire à personne” (Tite 3:2) Dans la traduction de Darby, on lit : « n’injurier personne »; dans Le Se-meur, on lit : « qu’ils ne dénigrent personne »; dans La Bible pour Tous, et dans La Bible en Français Courant, il est écrit encore plus clairement : « ne dire du mal de personne ». Il ne s’agit pas seulement de dire des mensonges. Même dire la vérité, ou ce que nous percevons comme étant la vérité, au sujet de quelqu’un, peut être, quelque fois, « parler mal » de la personne.

III. La haine rend une personne aveugle: v.11
1. On dit que « l’amour est aveugle ». Mais quand tu aimes avec l’amour « agapé », ce n’est pas que tu es aveugle aux fautes des autres, mais tu passes par-dessus. Tu les mets de côté. On peut dire que ça, c’est plutôt une vision sélective. L’aveuglement qui est causé par la haine est très destructif.
2. La personne n’est pas capable de se voir lui-même. Il manque d’humilité.
3. Il n’est pas capable de voir Jésus.
4. Se voir soi-même, et voir Jésus, nous aide à nous aimer les uns les autres.

Maintenant prenons l’exemple d’une petite église, ou d’un groupe de croyants, dans laquelle nous traiterons trois personnes, et chacune de ces personnes a des ressentiments contre les autres.
Une des familles aurait fait quelque chose qui fait que les autres familles se sentent scandalisées. Ils en parlent avec colère. Mais ni une ni l’autre des autres familles confronte la première. Ils ont des ressentiments envers la première famille pour ce qu’ils voient comme une mauvaise action. D’autre part, la première famille, qui n’est pas aveugle, se sent méprisée par les autres, et ils ont des ressenti-ments pour le fait que les autres familles ne les parlent pas, qu’ils sont fâchés contre eux. Qu’est-ce qui ne va pas? Il semblerait que dans la situation, tous, sans exception, ont peur de la confrontation. Les deux familles qui se sentent scandalisées n’agissent pas correctement parce qu’en dépit d’être scandalisées, ils ne confrontent pas leur frère pour la situation. Ils donnent l’impression de maintenir leur propre justice, éloignés le plus possible de la situation et de leur frère. D’autre part, la première famille a eu peur de la critique, et donc n’a pas osé parler aux frères et sœurs de leur projet, expli-quant leur posture d’avance. Ils croyaient que ceci aurait attiré encore plus de scandale.

Il semble, comme j’ai dit, qu’aucune de ces familles ne marche correctement. Aucune ne marche dans la lumière dans cette question. Parce qu’aucune de ces familles ne marche dans l’amour.

Cette attitude de la part de toutes les trois familles a sûrement ses racines dans le passé. Sûrement le même genre de chose a eu lieu dans le passé. Aucun d’eux n’a confiance en l’autre.

Le résultat: Cela devient de plus en plus évident qu’il manque d’amour entre les familles.

Solution: Bibliquement, il s’agit de la repentance, s’humilier et reconnaître sa mauvaise attitude, prenant la décision d’aimer les frères, spécifiquement ces frères, et les aimer sans condition.

Ce qui pourrait se passer : Malheureusement, chaque famille peut reconnaître la nécessité de repen-tance de la part des autres. Chaque famille peut attendre à ce que les autres se repentent et fassent les premiers pas vers la réconciliation. Dans un tel cas, la situation va se perpétuer, et Dieu ne bénira jamais comme il veut bénir.

Ou, ce qui peut aussi avoir lieu : Une famille fait le premier pas de repentance et de réconciliation. C’est un risque. Ils seraient peut-être rejetés. Ou peut-être, ce qui est encore plus difficile d’accepter, leur geste sois accepté comme tel, mais les autres considèrent que cela suffit: ils n’ont rien à se repen-tir. Mais en réalité, cela n’est pas si important. Si en réalité quelqu’un reconnaît qu’il a mal agi, ou qu’il a agi avec une mauvaise attitude dans tout cela, et qu’il veut réparer sa faute, la réaction et l’attitude des autres n’est pas importante. Ce qui est important, c’est ton attitude et ton action envers les autres.

OBÉISSANCE FACE À L’ADVERSAIRE

1 Jn 2:15-23



Quand Jean nous exhorte à obéir, il n’est pas en train de nous dire de faire vuelque chose qui est toujours facile. Nous avons un adversaire, qui veut nous empêcher d’obéir. Et cet adversaire se manifeste, nous dit Jean, en deux manières : par le moyen des attraits du monde, et par les fausses doctrines.

I. OBÉISSANCE ET SÉPARATION DU MONDE v. 15-17
1. Nous savons que quand Jean nous dit de ne pas aimer le monde, il n’est pas en train de parler de ne pas aimer les gens du monde, ceux que Dieu a aimé selon Jean 3 :16. Il s’agit plutôt des diversions du monde, le système du monde, ce qu’il y a dans le mon-de qui nous empêche d’entendre la voix de Dieu.
2. Dans le calendrier La Bonne Semence, d’il y a quelques années, il y avait un article inté-ressant à ce sujet.
À l’époque de l’intolérance religieuse, quand on allumait des feux dans plusieurs pays de l’Europe, on battait des tambours pour éteindre la voix des martyrs qui mourraient brûlés à cause de leur foi en Jésus-Christ. On craignait que leur dernier témoignage soit entendu par ceux qui assistaient à leur supplice.
Bien des personnes de nos tours éteignent volontairement la voix de leur conscience par les bruits et l’agitation du monde; ainsi ils essaient de réduire à silence le Saint Esprit quand il les fair sentir leur culpabilité devant Dieu.
En el torbellino de las ocupaciones y de las distracciones, innumerables personas permanecen sordas a los llamados de la gracia de Dios. Sin embargo, el Señor las ama. Quiere arrancarlas de la per-dición eterna y sacarlas de su desdicha moral por medio de la fe en Jesucristo; quiere aconsejarlas y ha-cerles gustar una vida sana, recta, pura y feliz. Lamentablemente, tienen demasiadas cosas que oír como para poder escuchar la voz del Señor. Probablemente por eso a veces él está obligado a hablar muy fuerte.
Cessons de chercher à cacher la voix de Celui qui offre le pardon, la paix du coeur, le parfait bonheur au ciel, et tout cela par pure grâce. Écoutons cet appel si patient: “Si aujourd’hui vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos coeurs.” Disons toujours au Seigneur la même chose que le jeune Samuel: “Parle, car ton serviteur écoute” (1 S. 3:10).
3. Le danger de l’inconstance. Notre manière de marcher devrait démontrer une loyauté en-vers celui en qui et avec qui nous marchons.
4. Le monde n’est pas de Dieu et donc il faut y renoncer v. 16 (Mr. 8:34). Autrement, nous ne pouvons pas entendre la voix de Dieu.
5. Les 3 aspects maléfiques du monde v. 16 chair - yeux – orgueil de la vie. Quelle est ta plus grande faiblesse? J’ai de la misère avec les trois.
6. Le monde est temporaire. Pourquoi s’y attacher? v.17
7. La permanence de ce qui ne vient pas du monde. Ayons confiance!


II. OBÉISSANCE FACE AUX FAUSSES DOCTRINES v. 18-20, 22-23
1. Quelquefois ce sont les faux enseignants qui se séparent eux-mêmes de nous! v. 19. Quand une personne est sauvé, il peut avoir bien des problèmes, il peut tomber dans certains péchés, il peut être inconstant, mais il ne renoncera pas à sa foi en Christ, ni au peuple de Dieu. (Jean 10:28)
2. Ces gens ne cherchent pas une vraie communion avec nous. Ils veulent être avec nous dans le but d’accomplir leur propre agenda.
3. L’Antéchrist: 2 Ts. 2:1-10.
4. v. 18 Fin des temps: la fin de l’époque. La dernière époque, la dernière dispensation.
5. v. 18 C’est important d’être conscient des antéchrists qui sont déjà apparus Mt. 24:24
6. Convaincu ne signifie pas converti. Même les meilleures églises ont connu leurs apostats.
7. L’avertissement de 2 P. 3:17-18 est la meilleure défense. Faisant attention, et croissant. Es-tu en train de grandir?

La vie chrétienne, donc, est une prise de position. Autant face au monde que face aux erreurs doctrinales, nous sommes appelés à prendre des positions claires et radicales. Un christianisme "café au lait" ce n’est pas du christianisme. Et malheureusement, c’est ce que bien des évangéliques veu-lent vivre. Alors prenons une position claire et radicale pour et avec le Seigneur, et vivons pour Lui de tout cœur.

LORSQU’IL PARAÎTRA
1 Jn 2:28 - 3:3


Un jour il va avoir un changement. Il ne s’agit pas d’un changement politique, ou un change-ment dans les prix, ou un changement dans la température. Il s’agit d’un changement beaucoup plus grand. Le changement qui vient sera lorsque le Fils de Dieu paraîtra.
C’est une chose que chaque croyant doit espérer avec anticipation et enthousiasme, la deuxième venue de christ. Nous avons hâte de le voir face à face. Cela nous remplit d’enthousiasme, le fait qu’un tour nous serons comme Lui. Nous attendons le jour dans lequel nous serons libérés de ce corps de mort dans lequel nous nous trouvons limités. Nous avons hâte de voir sa victoire totale et finale. El le fait qu’un jour nous serons dans une communion parfaite et constante avec Lui, cela aussi nous remplit d’enthousiasme. L’apôtre Jean traite le sujet de la seconde venue de Christ dans ce pas-sage, et non pas comme le font bien des livres modernes: Il n’entre pas dans des détails infinies, avec l’ordre chronologique des évènements, mais plutôt il nous montre l’effet que la seconde venue de Christ doit et peut avoir dans nos vies déjà aujourd’hui. C’est à dire, l’effet de la certitude de sa ve-nue, parce que non pas tous, malheureusement, croient dans sa seconde venue.

I. CETTE CERTITUDE DOIT AFFFECTER NOTRE COMMUNION AVEC LUI 2:28 - 3:2
1. Afin que nous puissions avoir confiance quand il vient
2. Pour ne pas avoir honte de ne pas l’avoir connu. (Cette lettre de 1 Jean nous explique comment nous pouvons être certains de l’avoir connu en vérité).
3. Afin que, étant nés de lui, nous vivions en lui entre temps.
4. Le privilège d’être ses enfants ... quelle communion!
5. Quand nous attendons la visite de quelqu’un chez nous, nous avons l’habitude de com-muniquer avec lui d’avance
a) Par précaution.
b) Par pure joie.
6. Nous sommes très ignorants au sujet de l’avenir. Notre responsabilité, ce n’est pas de connaître tous les détails, c’est simplement de DEMEURER en Lui. (3:2).

II. CETTE CERTITUDE DOIT AFFECTER NOTRE CURIOSITÉ 3:2b, 3
1. Nous devons reconnaître notre ignorance.
2. Mais nous pouvons savoir que nous deviendrons comme Lui
3. Il est donc important que nous le connaissions bien tel qu’Il est!
4. C’est donc autant notre privilège que notre responsabilité de méditer sur sa personne dans les Écritures.
5. La curiosité la plus importante, ce n’est pas celle qui creuse dans les choses cachées, mais qui cherche à voir le Seigneur maintenant, tel qu’Il est.
6. Cette sainte curiosité nous aidera à devenir, déjà maintenant, plus comme Lui (2 Co. 3:12-18). « Pour moi, dans mon innocence, je verrai ta face ; dès le réveil, je me ras-sasierai de ton image. » En espagnol, nous lisons : En cuanto a mí, veré tu rostro en justicia; Estaré satisfecho cuando despierte a tu semejanza (Ps. 17:15).
7. La curiosité pour contempler, pour voir le Seigneur, c’est la curiosité qui sauve (És. 45:22; la curiosité qui transforme (2 Co. 3:12-18); la curiosité qui aide dans les tribu-lations (2 Co. 4:18); la curiosité qui glorifie (Col. 3:1-4).
8. Là où nous regardons, ça affecte notre équilibre. On voit ça si on fait du vélo. Si tu re-gardes dans la direction où tu veux aller, tu iras droit, mais si tu passes ton temps à regarder ce qu’il y a autour, tu risques de perdre l’équilibre.

III. NOTRE COMPORTEMENT 3:3
1. Devenir comme Christ, ça veut dire être pur et aimant.
2. Le regarder dans sa pureté veut dire aussi le désire d’être pur et aimant.
3. Avoir cette espérance veut dire devenir pur et aimant, parce que nous sommes en train d’y penser d’une manière positive.
4. "Quiconque a cette espérance en lui " – L’Esprit de sainteté qui est en nous, nous rend purs et aimants.
5. Nos priorités changent à cause de notre espérance. Nous nous purifions, donc, des attrac-tions terrestres (Col. 3:1-5). (voir aussi 1 Jn. 2:15-17).

Es-tu en train d’attendre, joyeusement, la venue du Seigneur? Je ne vous demande pas si vous com-prenez tout l’enseignement biblique sur les choses qui auront lieu à la venue du Seigneur. Je ne com-prends pas tout et je ne crois pas que les autres le comprennent tout non plus. Mais es-tu en train de l’attendre avec enthousiasme, avec confiance, gardant la communion avec Lui, et devenant de plus en plus comme Lui? C’est là la question qui identifie le disciple du Seigneur.

LES VRAIS ENFANTS DE DIEU:
POURQUOI ILS NE PÈCHENT PAS

1 Jean 3:4-10

"Quiconque demeure en lui n pèche point; quiconque pèche ne l’a pas vu, et ne l’a pas connu. " (1 Jean 3:6). Cela peut nous sembler bizarre de le voir dire que les enfants de Dieu ne pèchent pas, ça peut nous pousser à nous demander si nous sommes, en réalité enfants de Dieu nous-mêmes! Parce que nous péchons! Mais il faut mettre cette vérité à côté de 1 Jean 1:8-10 pour la comprendre comme il le faut. Ce texte dit que celui qui prétend qu’il ne pèche pas est menteur. Comment est-ce que les deux affirmations peuvent être vraies en même temps? Il faut savoir quelque chose de la grammaire grecque pour comprendre, puisque cette lettre a été écrite en grecque. Le temps présent est générale-ment u présent continue. Ça signifie « continuer à faire une chose ». Par exemple, quand il dit que celui qui pèche n’est pas enfant de Dieu, nous pouvons comprendre qu’il insiste que celui qui conti-nue de pécher n’est pas un enfant de Dieu. Il s’agit d’une décision consciente et constante. En plus, même temporairement, celui qui pèche, ce n’est pas le Fils de Dieu en nous, c’est la chair, le “moi”. Donc, pécher, ne fait pas partie de la nouvelle créature que nous sommes.

Pourquoi est-ce que le péché n’est pas typique du vrai enfant de Dieu?

I. À CAUSE DE LA NATURE DU PÉCHÉ v.4
7. Définition du péché: la transgression de la loi (être sans loi)
8. Transgresser la loi, c’est se rebeller contre Dieu.
9. Depuis que nous sommes nés de nouveau, nous avons changé l’objet de notre fidéli-té. Pourquoi nous déclarer en rébellion maintenant?
10. Si durant la Guerre Civile aux États Unis un sudiste aurait décidé que sa loyauté ap-partenait au nord, je suis certain que l’armée du sud n’aurait pas apprécié son chan-gement. Les sudistes le considéreraient comme un traître. Mais ceux du nord le considéreraient comme s’étant converti par conviction. Alors, peux-tu t’imaginer que cet homme se rebellerait ensuite contre le nord? Comment penses-tu qu’ils le traiteraient? Celui qui est venu à Christ s’est revellé contre le pouvoir de Satan, et il s’est mis sous l’autorité de Christ. Maintenant, pécher, c’est se rebeller contre Christ. Qu’est-ce qui lui reste par après? C’est ce que Jean est en train de nous dire dans le verset 4.
11. Il y en a qui disent que nous n’avons pas été sauvés pour devenir bons, mais pour pouvoir jouir de la joie du pardon. Ce n’est pas ce que la Parole de Dieu enseigne. La manière que nous avons été pardonné est quelque chose qui glorifie Dieu. Mais nous avons été sauvés pour devenir à l’image de Christ selon Romains 8:28-30. Nous avons été sauvés pour que nous arrêtions de pécher.

IV. À CAUSE DU BUT DANS LEQUEL JÉSUS-CHRIST EST VENU DANS LE MONDE v.5 "enlever le péché"
1. Pour revendiquer et exalter la loi de Dieu par sa vie d’obéissance et ses souffrances à la croix sous la loi
2. Pour enlever la culpabilité du péché par son sacrifice
3. Pour enlever la puissance du péché par la régénération ou la nouvelle naissance.
4. Pour nous détourner du péché par son exemple: "en lui il n’y a pas de péché"

V. À CAUSE DE L’OPPOSITION QU’IL Y A ENTRE LE PÉCHÉ ET UNE VRAIE ADHÉSION À CHRIST v.6
1. Demeurer en Christ = ne pas pratiquer le péché
2. Demeurer en Christ = ce qui est contre notre nature, notre désire, de péché
3. Il me semble que ceci peut aider à résoudre bien des discussions ridicules comme: S’il n’y a rien d’impossible pour Dieu, est-ce impossible pour lui de pécher? Et: Si un homme est libre et responsable pour sus décisions, l’homme non régénéré, ne eut-il pas venir à Christ de sa propre volonté? Ce n’est pas un problème d’habileté, mais de nature. Pécher, c’est contre la nature de Dieu. C’est la nature de l’homme non ré-généré, par définition, de refuser de venir à Christ. Il ne s’agit pas, donc, de capacité ou d’habileté, mais d’impossibilité logique. Maintenant, la personne qui est né de nouveau est né de Dieu, et pécher va contre sa nouvelle nature.
4. Demeurer en Christ = nous sommes identifiés par le fait que le péché ne fait pas par-tie de nos habitudes.
5. Demeurer dans le péché = ne pas avoir eu une expérience personnelle avec le Sei-gneur!

VI. À CAUSE DU RAPPORT INTIME ENTRE LA PRATIQUE DE LA JUSTICE ET L’ÉTAT DE JUSTICE v.7
1. CECI contredit les séductions de l’antinomianisme: ceux qui proposent la doctrine que puisqu’on est libre de la loi, il n’y a donc plus aucune loi pour gouverner nos ac-tions. Pour quelques uns, cette doctrine s’est dégénéré en libertinage total.
2. La pratique, c’est la preuve de la condition ou de l’état (sanctification statique et sanctification dynamique).
3. La condition ou l’état est la source de la pratique.

VII. À CAUSE DE LA RELATION ENTRE CELUI QUI PÈCHE v.8
1. Dans ce texte, le fait de pécher signifie demeurer sous la puissance du péché. C’est à dire, demeurer sous la puissance du diable. Un tel homme est inspiré du diable, et il fait plaisir au diable.
2. Le but de Christ, de "détruire les œuvres du diable" (Hé. 2:14; Col. 2:15). Donc, nous ne devons pas être ce que Christ a détruit!
3. Nous devons donc reconnaître, comme chrétiens, ce que nous sommes en train de faire quand nous quand nous tombons dans un péché occasionnel; quand nous nous permettons le luxe de désobéir à Dieu en certaine occasion: nous sommes en train de servir le diable; nous agissons comme si nous étions "du malin".

VIII. À CAUSE DU RAPPORT ENTRE LA NOUVELLE NAISSANCE ET L«,ABANDON DU PÉCHÉ v.9
1. Maître de Dieu = transformation intérieure; avoir une nouvelle intégrité dans le cœur. Ps. 119:1 "parfaits" = "intègres" "sans blâme" "sans tache".
2. Continuer dans la pratique du péché est contraire à la nouvelle nature!
3. À cause de la Sainte semence que nous avons en nous 1 P. 1:23; Jn. 3:6 "Ce qui est né de la chair est chair; et ce qui est né de l’Esprit est esprit."
4. Cette "religion" que nous avons, n’est pas un art, ou une habileté de faire le bien; c’est une nouvelle nature.
5. Le chrétien, donc, ne peut pas pécher. Il n’est pas capable de continuer là dedans. Parce que:
a. Sa compréhension a été éclairé pour pouvoir voir la méchanceté du péché.
b. Son cœur est maintenant disposé Ro. 7:25
c. La nouvelle nature brise la force de ses actions. Ce n’est plus "nous" qui péchons quand tout notre compréhension est à l’encontre du péché (Ro. 7:20). Attention! Ceci ne signifie pas que nous ne sommes pas responsa-bles pour ce que nous faisons. Ça signifie simplement que nous devons être conscients que notre vraie identité est en Christ, la nouvelle nature qui est en nous.
d. Cela va tellement contre sa volonté de péché que quand le chrétien tombe il y a une humiliation et une repentance. C’est cette vraie humiliation et re-pentance qui démontre que le péché est une chose contre sa volonté.
e. De même qu’il est impossible pour l’homme non régénéré de faire le bien de lui-même, il est aussi impossible pour l’homme régénéré de pécher.

IX. À CAUSE DE LA DIFFÉRENCE QU’IL Y A ENTRE LES ENFANTS DE DIEU ET LES ENFANTS DU DIABLE v.10
1. Les deux semences de Genèse 3 sont en guerre!
2. Celui qui vit dans le péché est du diable, et on peut l’identifier par son inimitié contre les justes.
3. Celui qui hait les autres chrétiens au lieu de les aimer à cause de Christ et de Dieu, n’a pas en lui la nouvelle nature. Il est impossible pour les enfants de Dieu d’haïr les enfants de Dieu!

La Bible, donc, et spécialement cette épître, nous donne aussi des raisons pour avancer dans la sanctification. Es-tu en train de lutter avec un péché dans ta vie? C’est un bon signe. As-tu accepté le péché dans ta vie comme faisant partie de la vie? Alors tu devrais vérifier si tu es sauvé ou non. Comme Paul l’a dit, Examinez-vous vous-mêmes pour savoir si vous «êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Christ est en vous? À moins peut-être que vous ne soyez réprouvés. (2 Corinthiens 13:5).

1 Jean 3:11-18, 23
L’AMOUR:
UNE DÉMONSTRATION CATÉGORIQUE

Il est intéressant de voir combien d’emphase Jean met dans l’amour fraternel. Autant dans son Évangile que Dans ses trois épîtres, Jean souligne la nécessité d’aimer les frères avec un amour sincère. Pierre et Paul aussi donnent beaucoup d’importance à ce sujet, mais Jean semble donner une place tout spéciale à cet aspect. Il est intéressant aussi de remarquer comment dans l’Évangile de Jean il s’identifie comme étant « le disciple que Jésus aimait ». Ce n’est pas qu’il se croyait le seul qui était aimé par Jésus, ni non plus le plus aimé. Seulement qu’il était très conscient d’être aimé. Les enfants qui savent qu’ils sont aimés de leurs parents ont moins de difficulté de se montrer aima-bles les uns avec les autres. Je crois que dans la mesure que nous nous voyons aimés par le Seigneur, dans la mesure que nous en sommes conscients, nous serons capables d’aimer les autres, et particuliè-rement nos frères, sachant qu’eux aussi, ils sont aimés par Dieu. Ce texte de 1 Juan 3:11-18 nous donne quelques raisons pour lesquelles chaque croyant doit aimer ses frères dans la foi.

I. Parce que c’est le message que nous avons reçu dès le début v.11
1. Jean disait aux croyants que cela venait des paroles mêmes de Jésus: ce n’était pas une doctrine développé par les apôtres. Ce n’était pas une interprétation quelconque de la doctrine.
2. C’est ce qu’il y a de plus fondamentale dans la vie chrétienne. Ce n’est rien de nou-veau.
3. Qu’est-ce que l’amour? Quelqu’un a dit: "L’amour est lent à soupçonner – vite à confier; lent à condamner – vite à justifier; lent à offenser – vite à défendre; lent à ra-baisser – vite à apprécier; lent à exiger – vite à donner; lent à provoquer – vite à appré-cier; lent à ressentir – vite à pardonner".
II. Parce que le monde nous haït v.13
1. Le fait de ne pas aimer un frère, c’est agir comme le monde envers ce frère. Nous nous rendons aussi coupables que le monde. Et nous prenons leur part!
2. Le fait d’être haïs ensemble exige une solidarité de notre part. Le monde nous met déjà à un même niveau. Faisons donc de même!
3. Le monde nous haït parce qu’au fond ils haïssent le vrai Jésus de la Bible. Donc, notre amour envers nos frères démontrera notre amour envers ce Jésus de la Bible. Il s’agit, donc, de la loyauté.
III. Parce que c’est le signe d’avoir été sauvé v.14
1. Si tu n’aimes pas, tu continues à demeurer dans la mort.
2. Si tu n’aimes pas, ne dis pas aux gens que tu es un chrétien : tu ne l’es pas. Tu le contredis avec ta vie.
3. Nous n’entendons pas cela concernant les péchés de la chair – même si quelquefois une discipline sévère est exigée. Mais la Parole est très catégorique sur la question de ne pas aimer.
4. Jésus avait dit: « En ceci tous sauront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jn. 13:35). Cela prend du courage faire face à ce verset. Ça nous parle d’une exigence qui est fondamentale pour tout chrétien. Quand tu lis ce texte, et cet autre dans I Jean, peux-tu dire sincèrement que tu aimes tes frères en vérité? Quand les gens voient comment tu traites les frères et sœurs dans la foi, est-ce que cela les fait penser au Seigneur Jésus? Il ne s’agit pas de combien fort tu dis "Amen", ni combien souvent tu vas aux réunions, ni avec combien de courage et de ferveur tu défends la foi chrétienne: ce ne sont pas ces choses qui montrent que tu es chrétien, mais plutôt combien tu aimes les frères. Tu ne peux pas t’attendre à ce que le monde croit que tu es un chrétien si tu es toujours en train de critiquer l’autre chrétien parce que tu n’es pas d’accord avec lui dans un point quelconque, ou si tu placotes au sujet des frères et sœurs dans la foi. Il est vrai qu’il y a des chrétiens plutôt désagréa-bles avec lesquels il est difficile de s’entendre: ils ne sont pas aimables, ils ne démon-trent pas beaucoup d’amour, et il est donc plus difficile de les aimer. Mais rappelons-nous : nous non plus, ne sommes pas aussi aimables que nous devrions être. Le secret d’aimer ceux qui ne sont pas aimables, c’est de garder les yeux fixés sur Celui qui a été et qui est le plus grand amant de tous. Il nous a aimés quand nous ne le méritions pas.
5. Tu n’as aucun droit de te sentir en sécurité dans ton salut si tu n’aimes pas tes frères dans la foi.
IV. Parce que haïr, c’est d’être un meurtrier v.15
1. Ça conduit au meurtre, comme dans le cas de Caïn
2. C’est déjà un meurtre, parce que la personne est morte pour toi
3. C’est une forme de meurtre, parce que cela cause son éloignement spirituel: tu es une occasion de chute pour lui.
4. Haïr, te conduit à d’autres réactions, soit avec la langue, soit avec d’autres choses.
5. Exemple: Caïn a tué son frère. Tuer, c’est le résultat logique de la haine. La haine était le résultat de l’envie: Il se sentait inférieur à son frère. Il n’acceptait pas que son frère fasse ce qui était bien quand lui-même faisait ce qui était mal. C’est la même chose de nos jours. Une personne se sent condamné pour ce qu’il fait, quand l’autre n’est pas coupable, et comme résultat, il a de la haine pour l’autre.
V. Parce que nous avons connu l’amour de Christ v.16
1. Nous avons tous connu ce même amour de Dieu. Nous n’avons pas besoin de plus que cela pour aimer notre frère.
2. De même que Jean, l’amour que nous avons reçu de Dieu doit se déverser sur d’autres.
3. Aimer le frère c’est aimer celui que Christ aime.
4. Aimer le frère, c’est répondre à l’amour de Christ.
VI. Parce que ce n’est pas suffisant de ne pas haïr: il faut aimer activement v.16-18
1. L’amour se traduit en générosité quand il y a un besoin. Ça se traduit en actions. Quel-quefois ce n’est pas une générosité en choses matériels qui est nécessaire, mais en pa-roles d’encouragement, en du temps passé avec la personne.
2. En autres mots, ce n’est pas assez de ne pas haïr une personne. Il faut l’aimer d’une manière active.
3. Nous devenons des chrétiens en croyant, et nous démontrons notre salut par la mani-festation d’un amour sincère. Donc, Jean nous dit « que nous croyions au nom de son Fils, Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commande-ment qu’il nous a donné » (v.23). Le vrai amour chrétien signifie plus qu’une manifes-tation de bons sentiments. Ensemble avec des sourires aimables et des paroles d’encouragement, cela implique souvent des mains qui sont prêts à aider, des actions aimables, des portefeuilles ouverts, et un esprit de pardon. Si en réalité tu as reçu le Sauveur, ta foi doit se démontrer par un amour « en actions et avec vérité » (v.18).
4. J’ai lu l’histoire d’un jeune couple qui s’appelait M. et Mme. Piersma, qui avait com-me voisine une veuve âgée. Puisqu’elle n’avait ni enfants ni amis intimes, ce couple se sont fait amis avec elle. Un samedi après midi enneigé, ils l’ont vu sortir en trainant un wagon plein de poubelles. Quand il faisait noir, elle n’était pas revenue, alors M. Piersma est sorti à sa recherche. Quand il est arrivé au terrain d’enfouissement de la ville, il l’a vue assise sur son wagon, la tête baissée, le portrait du découragement. Il lui a touché l’épaule, et l’a appelé par son nom. Surprise, elle a dit : « Vous êtes la ré-ponse de Dieu à ma prière. Je viens de lui dire que j’étais seule, épuisée, fatiguée, et que seulement lui le savait, et que personne ne se souciait de moi. Alors, vous venez de me montrer que vous aussi, vous vous souciez de moi. » M. Piersma l’a pris genti-ment par le bras et l’a reconduit à sa maison à lui, où elle a pu se reposer et jouir d’un repas chaud avec le jeune couple. Ça, c’est la foi chrétienne en action : aimer en ac-tions et en vérité.

Comment est ton attitude envers tes frères et sœurs dans la foi? Y a-t-il un frère pour lequel tu ressens simplement une indifférence? Ou du mépris? Ou un ressentiment? Ou de l’envie? Alors dans ce cas là, repens-toi, parce que tandis que tu as ces attitudes envers ton frère, tu n’as pas le droit de t’appeler chrétien.

1 Jean 3:19-24
L’ASSURANCE DANS LA PRIÈRE

J’imagine qu’un des plus grands examens de conscience que nous pouvons avoir, c’est quand nous voulons prier pour quelque chose qui est très important pour nous. Nous voulons que Dieu nous prenne au sérieux. Nous voulons profiter des promesses de Dieu concernant la prière. Parce qu’il y en a beaucoup, des promesses. Peut-être que nous voulons prier pour un être cher : pour son salut, ou que Dieu le guérisse de quelque chose. Mais sommes-nous en condition de demander quelque chose de la part de Dieu? Sommes-nous dans ce genre de relation avec Dieu? En bons termes avec Lui? Dans une relation d’amitié? Est-ce que nous osons prier ainsi?
Ce texte dans 1 Jean 3:19-24 nous parle de cet examen de conscience.

Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité, et nous ras-surerons nos cœurs devant lui; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance devant Dieu. Quoique ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commande-ments et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils, Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le com-mandement qu’il nous a donné. Celui qui garde ses commande-ments demeure en Dieu, et Dieu en lui; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné.

Il ne faut pas croire que dans ce texte Jean vient de changer de sujet tout d’un coup. Par exemple, quand nous étudions le passage précédent, nous avons incorporé le verset 23 dans notre étude. Dans I Jean il y a une suite d’idées parfaite et logique. L’épître parle, au fond, de notre relation avec Dieu et notre relation les uns avec les autres. Il semble que Jean n’est pas intéressé dans quelle "religion" nous demeurons, mais plutôt avec qui nous avons des relations, et comment.
Maintenant il y a deux éléments ici qui sont importants pour nous: avoir l’assurance que nous sommes dans la vérité, et savoir que nous avons le droit de demander quelque chose de Dieu.
Qu’est-ce que tu fais, par exemple, si quelqu’un vient vers toi avec une autre doctrine, et qu’il est aussi convaincu que toi qu’il est dans la vérité? Il pourrait être Catholique, ou Mormon, ou Té-moin de Jéhovah, ou d’une autre secte. Il te parle de ses croyances d’une manière convaincue: Tu te sens plutôt maladroit en parlant des tiennes. Il te parle de ses expériences personnelles avec Dieu; de comment Dieu répond à ses prières; de comment il a eu une rencontré personnelle avec Dieu, dans laquelle Dieu lui a donné la conviction des doctrines qu’il est en train de te présenter; Il te parle de comment cela a transformé sa vie et que maintenant il marche avec Dieu, lui qui auparavant était per-du. Tu t’en vas à la maison avec des doutes dans ton cœur: Qui dit que c’est moi qui a la vérité? Et si je suis complètement dans l’erreur? Si je me suis trompé? Si tu n’es pas en train de vivre dans une communion personnelle, intime, avec Dieu, tu peux bien avoir des doutes. C’est normal que tu te poses des questions. Comment peux-tu avoir l’assurance de que tu es dans la vérité, comme le dit Jean dans le verset 19?

L’autre question, est si nous avons le droit de prier. Tout l’enseignement que nous avons sur la prière peut se perdre dans le moment que nous voulons prier pour quelque chose qui est vraiment important pour nous: Les doutes viennent : Est-ce que Dieu est très intéressé dans notre pétition? Avons-nous le droit de prier ainsi? C’est le moment, nous pensons, quand Dieu peut nous demander des comptes. Oui, l’assurance en de tels moments est importante. Comment avoir cette assurance? Dans le v. 24 il dit “par l’Esprit qu’il nous a donné”. Mais cela dépend de certaines conditions en nous.

I. Avoir un cœur qui ne nous condamne pas v.20-21
1. L’importance d’une conscience tranquille.
2. Si nous avons une mauvaise conscience, nous ne pouvons pas cacher cela de Dieu. Il en sait encore plus que nos consciences.
3. Quelquefois nous voulons couvrir nos consciences, pour nous convaincre nous-mêmes que nous allons bien. C’est ridicule de faire cela, si nous ne pouvons rien ca-cher de Dieu : ce serait mieux de faire face à la situation.
4. “Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et nous purifier de toute iniquité ” (1 Jn. 1:9).
5. Il n’y a rien de plus précieux que d’avoir un cœur qui ne nous condamne pas, parce que c’est ainsi que "nous avons de l’assurance devant Dieu" (v.21).
II. En gardant ses commandements v.22, 23
1. Là où notre conscience nous dérange, généralement, c’est quand nous avons désobéi à Dieu.
2. Pour être certain que notre conscience soit Biblique, il est important de savoir qu’est-ce que Dieu a commandé. Le v. 23 nous le dit: “Et c’est ici son commande-ment: que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu’il nous a donné ”.
3. Croire au nom de son Fils, Jésus-Christ: signifie d’avoir confiance en Lui, et non pas dans notre propre justice. C’est le premier commandement.
a. Il y a un danger même pour le chrétien sauvé de commencer à compter sur la droiture de sa propre vie. Dans un tel cas il finira par manquer, et sa conscience le condamnera.
b. Il est toujours nécessaire de recommencer au début, à l’ABC de la vie chré-tienne.
4. Nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé: C’est le seul autre commandement qu’il répète. C’est parce que tous les autres commandements se ré-sument en celui-ci. Et si tu fais tout le reste, et non pas celui-ci, tu as complètement manqué. Mais si tu aimes les frères et tu manques beaucoup dans les autres choses, au moins tu es sur la bonne route parce que ton amour te poussera éventuellement à corriger le reste.
a. Si tu n’as pas d’amour pour les frères, tu ne pourras pas te defendre contre les doutes que tu auras quand tu te demandes si tu es dans la vérité ou non.
b. Si tu n’as pas d’amour pour les frères, tu te sentiras bizarre quand tu veux prier. Ou, peut-être que tu ne sentiras rien. Est-ce que la prière est devenue une chose mécanique pour toi? As-tu perdu ce sentiment d’être en commu-nion avec le Père aimant? C’est peut-être parce que tu n’as pas d’amour pour tes frères et sœurs dans le Seigneur. Il ne s’agit pas de savoir s’ils t’aiment, toi, mais plutôt si toi, tu les aimes.
III. Faisant ce qui lui est agréable v.22
1. Quand nous faisons ce qui lui est agréable, cela signifie que nous l’aimons. Nous ne vivons pas une vie de légalisme: “je fais ceci parce qu’un chrétien doit le faire; je m’abstiens de cela parce qu’un chrétien doit s’en abstenir".
2. Ça devient plutôt une relation d’amour avec Dieu: “Si ce n’est pas agréable pour lui, alors je ne veux pas le faire."
3. Une vie chrétienne qui est limitée au légalisme, cela enlève tout sentiment de rela-tion d’amour avec Dieu.
4. Il est possible, par exemple, qu’une chose n’est pas écrite dans un texte de prohibi-tion, mais tu ne ressens pas que c’est quelque chose qui plairait à Dieu. Utilises-tu comme excuse qu’il n’y a aucune loi contre? Ou cherches-tu à faire, avant tout, ce qui est agréable à Dieu?
5. Il est clair que ce qui est plus agréable à Dieu, c’est que nous aimions nos frères. Un croyant qui est prêt à faire la deuxième mille, qui est prêt à faire plus que ce qui est exigé, par amour pour le frère, ce n’est pas qu’il ait prouvé quoi que ce soit, sim-plement qu’il est agréable devant Dieu. Il marche dans l’esprit de Jésus.
IV. Demeurant en communion avec Lui par l’Esprit v.24
1. C’est bien difficile de savoir comment est notre relation avec quelqu’un si cela fait longtemps depuis que nous ayons eu des relations avec lui.
2. Si nous ne parlons jamais avec une personne dans l’intimité, et nous ne l’écoutons jamais quand il parle de ses choses, alors notre relation avec lui manque un peu de réalité.
3. Mais si chaque jour nous parlons avec un ami, et nous l’écoutons, et nous parlons ensemble des choses qui sont les plus importantes pour nous, alors quand quelqu’un cherche à nous séparer, il trouvera cela difficile: il ne pourra pas nous faire croire que notre ami a quelque chose contre nous, parce que nous savons que nous nous en serions aperçus. C’est pour cela que notre cœur reste tranquille.
4. Dans notre communion avec Dieu, c’est la même chose. Si nous parlons avec lui chaque jour, autant de nos désires comme de nos manquements; si nous méditons sa parole chaque jour, et si nous le laissons nous parler, si nous l’invitons sincèrement à sonder nos cœurs, et nous réagissons comme il le faut à ce qu’il nous montre, alors notre cœur sera en paix; nous aurons de l’assurance devant lui, parce qu’il est vrai-ment notre ami.

Combien d’assurance as-tu devant Dieu? Qu’est-ce que tu fais quand les doutes surgissent? Parce que ce ne serait pas normal que les doutes ne viennent jamais: pour celui qui est un enfant de Dieu, Satan l’attaque avec des doutes concernant sa relation avec Dieu. (Si tu n’appartiens pas au Seigneur, il ne t’attaquera pas nécessairement). Qu’est-ce que tu fais quand tu veux prier, et ta cons-cience te trouble? As-tu de l’assurance devant Dieu? N’oublies pas que si nous confessons nos pé-chés, il lest fidèle et juste pour nous les pardonner et nous purifier de toute iniquité.

1 Jean 4:1-6; 14-15
LA PREUVE DOCTRINALE

Ce passage est une continuation naturelle du dernier verset du chapitre précédent. Le Saint Esprit est mentionné. Dans le contexte, il nous rappelle qu’il faut faire attention de quel esprit il s’agit: parce qu’il y a aussi d’autres esprits qui ne sont pas le Saint-Esprit. Il y a des esprits menson-gers, des faux. Nous avons donc la responsabilité d’examiner, de prouver, les esprits: un esprit peut paraître très chrétien, divin, mais: est-ce de Dieu? Ou est-ce du diable? Dans ce texte les faux esprits sont en rapport avec les faux prophètes. Des hommes qui arrivent avec une apparence d’être très spi-rituels, mais qui enseignent des doctrines contraires à Christ. Quelqu’un qui n’est pas avisé, ou qui ne prend pas le trouble d’étudier la doctrine biblique, peut facilement être trompé. Tout chrétien a la responsabilité de discerner la différence entre la vérité et le mensonge quant à la doctrine.

I. Parce que nous avons la vérité sur la personne de Crist, la vérité face à laquelle il faut véri-fier toute autre soi-disant vérité. v.1 (Quand il commence "Bien-aimés" cela implique que ce qui suivra est de grande importance.)
1. Adam Clark dit qu’il ne faut pas être trop pressé à croire n’importe qui, qui prétend apporter un enseignement par l’Esprit de Dieu. On peut éprouver leur enseignement à la lumière de ce que nous savons déjà vient de Dieu: la Parole de Dieu. Tout ce qui n’est pas conforme à la «parole de Dieu que nous avons, ne peut pas être de Dieu. Ainsi, selon les vv.2-3, il est important d’examiner sa confession de foi.
2. La personne doit reconnaître ouvertement (confesser) que Christ est venu dans la chair.
a. Non seulement il est venu dans la chair, ce qui était nécessaire pour pou-voir mourir à la croix et être notre Sauveur,
b. Mais l’incarnation est sa condition permanente: “est venu".
c. Il existait un enseignement selon lequel Jésus paraissait incarné: que ce n’était qu’une illusion: qu’il n’aurait jamais cessé d’être uniquement esprit; il aurait seulement donné l’impression d’être chair pour pouvoir avoir une relation avec nous. Ceci est un mensonge, selon l’apôtre.
3. Ceci n’est pas la seule preuve de doctrine correcte, mais c’en était une des plus im-portantes en ce moment-là. Les vv. 14-15, par exemple, nous donnent un autre test.
4. Celui qui ne le confesse pas ouvertement est l’antichrist.

II. Parce qu’il y a de faux esprits et de faux enseignants dans le monde
1. "N’ajoutez pas foi" = "Cessez de croire". Il semblerait que quelques uns des lec-teurs se laissaient déjà berner par des faux enseignements.
a. Faux prophètes: 1 Jn. 4:1
b. Faux enseignants: 2 Pedro 2:1
c. Producteurs de miracles et de prodiges: Matthieu 24:24, Actes 13:6, 2 Ts. 2,y Apocalypse 19:20.
2. Ces faux enseignants sont influencés par plusieurs différentes forces et esprits, et quelques-uns de ceux-ci sont directement démoniaques. Il ne faut pas se surprendre de ce qu’il y ait des forces apparemment surhumaines derrière ces faux enseignants.
3. L’esprit du malin comme le Saint Esprit parlent à travers l’esprit de l’homme (Nous avons donc une grande responsabilité!) Avec quel esprit parlons-nous?
4. v.4 "Vous" - en contraste avec les faux enseignants: il s’agit de "eux" et de "vous"; deux camps différents. Il ne peut pas avoir d’entente entre les deux; il ne peut pas avoir ni accord, ni dialogue, ni négociation.

5. v.3b l’Antéchrist, dont vous avez appris la venue (voir 2 Ts. 2); il ne faut pas faire de spéculations sur ceci: l’antéchrist est déjà dans le monde: il y a beaucoup d’antéchrists – tous ceux qui nient la vérité au sujet de Christ sont de l’antéchrist. Ceux qui nous apportent des enseignements contraires à la vérité sur Christ sont du diable. Ce sont des antéchrists.
6. Les gens peuvent se diviser en deux catégories:
a. Celui qui connaît Dieu nous écoute
b. Celui qui ne connaît pas Dieu ne nous écoute pas
7. Voici la manière de connaître la différence entre l’esprit de vérité et l’esprit de l’erreur: la façon dont ils reçoivent l’enseignement apostolique.
8. Les verbes dans le v. 6 "connaître" et "écouter" sont dans le présent continu, ou pro-gressif: ça implique une progression. Celui qui continue à connaître Dieu continue à nous écouter; celui qui continue à ne pas connaître Dieu continue à ne pas nous écouter.

III. v. 5 La source de ce qu’ils nous enseignent: le monde.
1. Ce n’est pas qu’ils parlent au sujet du monde, mais que ce qu’ils disent vient du monde: le système mondial qui a choisi Satan comme chef, est la source de toute hé-résie, de toute erreur sur la personne de Christ.
2. Ces gens, quoiqu’ils étaient dans l’église, apportaient avec eux la mentalité qu’ils avaient reçue dans le monde. Ils n’ont jamais cessé de penser selon les philosophies d’autrefois; soit qu’ils les adaptaient à leurs croyances chrétiennes, soit qu’ils adap-taient l’évangile aux croyances qu’ils avaient déjà.

IV. Parce que nous sommes vainqueurs sur l’adversaires, inclus sur les faux enseignants. v.4
1. v. 4 La raison de notre victoire:
a. Il s’agit ici de Satan, Dans le monde, et de Christ, en vous.
b. Christ, qui est en vous, est plus fort que Satan.
2. "Vous les avez vaincus". Il s’agit ici des faux docteurs, et non pas des esprits. C'est-à-dire : ces enseignants qui paraissent plus intelligents, etc., nous ne devons pas nous sentir intimidés par eux: vous les avez déjà vaincus. Vous n’avez pas non plus à vous enorgueillir de cela: ce n’est pas vous, mais Christ qui les a vaincus.
3. Cela a été suggéré, aussi, concernant ce texte que les apôtres continuent à dire la vé-rité parce que le peuple de Dieu continue à les écouter. Les faux enseignants conti-nuent à dire des mensonges parce que le monde continue à les écouter.
4. De toute façon celui qui a un discernement spirituel accepte l’enseignement des apô-tres, en l’acceptant, parce qu’ils sont spirituels.

Quelqu’un a dit qu’une des preuves de la valeur de la Bible, c’est le caractère de ceux qui s’y opposent! Il est certain que les mêmes qui s’opposent à la vérité concernant Jésus-Christ finissent par démontrer, d’une manière ou d’une autre, que leur position est fausse. Nous ne devons pas avoir hon-te de dire que nous avons la vérité; que nous connaissons la vérité au sujet de Christ. Quelqu’un vient vers nous avec un enseignement contradictoire. Qu’est-ce que nous lui disons? Si nous sommes bien polis, nous dirons, peut-être, "bien, tu as ta conviction, et j’ai la mienne, et je suppose qu’une vaut autant que l’autre ". Oublions la politesse dans ce cas-là! Il ne faut pas dire des mensonges qui insultent notre Sauveur, seulement pour montrer que nous sommes polis! Nous devons avoir le cou-rage de dire: Je regret, mais tu te trompes, parce que la Bible dit le contraire. Et ton erreur n’est pas une chose qui a peu d’importance, cela peut affecter ton sort éternel. Ça, c’est l’amour.

1 Jean 4:7-21
L’AMOUR COMME PREUVE

7. Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu, et y connait Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu envoyé son Fils uni-que dans le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimé et envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. Personne n’a jamais vu Dieu; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous et son amour est parfait en nous.
13. Nous connaissons que nous demeurons en lui, et qu’il demeure en nous, parce qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde. Celui qui déclarera publiquement que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu.
16. Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.
17. Tel il est, tels nous sommes aussi Dans ce monde; c’est en cela que l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement. La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et ce-lui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. Pour nous, nous l’aimons parce qu’il nous a aimé le premier. Si quelqu’un dit: J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas? Et nous avons de lui ce commandement : Que celui qui aime Dieu aime aussi son frère.

Chaque fois que j’ai fait des rencontres avec des jeunes qui voulaient se marier, dans la premier rencontre je les ai demandé qu’ils écrivent dix raisons pour lesquelles ils voulaient se ma-rier ensemble. Généralement ils ont rit en disant que ce serait facile. Je leur donne une semaine pour accomplir la tâche. La plupart du temps j’ai du être miséricordieux, en les permettant de se limiter à seulement trois ou quatre raisons, et même cela leur a été difficile!
Cela devrait aussi être facile de trouver des raisons pour lesquels les chrétiens devraient s’aimer les uns les autres. Mais Jean ressentait, ou savait, qu’il avait besoin de l’expliquer. Dans ce texte, nous voyons plusieurs raisons pour aimer nos frères. Bien sûr, nous ne trouvons aucune raisons pour ne pas aimer.

I. Pour ce que notre amour les uns pour les autres démontre à notre sujet
1. Quand quelqu’un dit qu’il est un enfant de Dieu, ou qu’il est sauvé, c’est pas mal prétentieux. On ne peut pas oser dire une chose aussi radicale sans avoir une preuve très convaincante. Ici ça montre de quelle sorte de preuve il s’agit.
2. Parce que ça démontre qu’on est né de Dieu. v.7b
3. Ne pas aimer démontre qu’on n’a pas connu Dieu. v.8a
4. Ça démontre qu’on demeure en Dieu et que Dieu demeure en nous. v.16
5. Parce que si non, on ne peut pas prétendre qu’on aime Dieu, si nous n’aimons pas les frères. v.20
II. Afin que Dieu puisse démontrer sa présence
1. Parce que l’amour est de Dieu. v.7a
2. La première fois que je suis entré Dans une Église évangélique, j’étais étonné de voir la sincérité avec laquelle les gens se saluaient les uns les autres. Il semblait même avoir de la place pour moi Dans leur affection. Je me rappelle encore comment j’étais assis là écoutant la chorale qui chantait un cantique de louange. J’ai ressenti que Dieu parlait à mon cœur, en disant: "John, je t’aime et je suis content que tu sois ici." Dieu manifeste sa présence, mais il utilise l’amour des chrétiens.
3. Dieu est amour v.8b
4. Parce qu’ainsi Dieu, que personne n’a jamais vu, démontre sa présence en nous. v.12
5. Parce que nous, dans le monde, nous sommes la représentation de ce qu’il est. v.17b
III. Parce que Dieu nous a démontré l’amour
1. Parce que Dieu a démontré qu’est-ce que c’est l’amour. v.9
2. Parce que l’amour consiste en ce que Dieu nous a aimés. v.10
3. Parce que Dieu nous a aimés. v.11
4. Parce qu’il nous a aimé le premier. v.19
5. Quelqu’un a dit: “Laisse Dieu remplir ta coupe, (d’amour) et tu n’auras pas de diffi-culté de la faire déborder vers les autres ".
IV. En vue de ce que Dieu démontrera Dans le jugement final.
1. Pour que nous ayons confiance en lui au jour du jugement. v.17a
2. Parce qu’aimer le frère visible est plus facile qu’aimer Dieu qui est invisible. v.20b
3. Parce que c’est le commandement que nous avons. v.21
4. La Bible nous enseigne qu’il y a une crainte de Dieu qui est saine. De l’autre côté el-le nous dit que l’amour parfaite bannit la crainte. Une jeune fille qui venait de se marier a raconté à quelle point qu’elle avait peur quand elle a préparé son premier repas pour son Nouveau mari. Elle craignait que cela manque de goût; que ça brûle; que ce soit trop piquant – n’importe quoi. Quelqu’un lui a demandé: “croyais-tu que ton mari allait te battre?" "Bien sûr que non!" elle a répondu, scandalisée. "Nous nous aimons. Ce que je craignais, c’est que ce ne soit pas parfait pour lui parce que je l’aime beaucoup." C’est une image d’une saine crainte de Dieu. Cette autre crain-te, d’esclave, qui craint une punition, est la sorte de crainte que l’amour parfait ban-nit. Cette saine crainte de Dieu, fruit de l’amour, est le contraire de la crainte qu’un esclave peut avoir. C’est par cette crainte de Dieu, que nous voulons nous aimer les uns les autres, parce que ce serait tragique de ne pas faire ce qu’il veut.

Cet amour n’est pas un amour négatif. Ce n’est pas seulement l’absence de rancune ou de mépris. Quoique ça inclut cela, évidemment. Mais ce sont simplement les choses qui nuisent à l’amour. Il s’agit de l’amour qui est une communion affectueuse, comme nous voyons dans le Psau-me 133. Cela devrait être un délice pour nous d’être ensemble.

Nous disons que nous aimons Jésus. Que nous aimons Dieu. Mais la Bible nous enseigne que la preuve que nous aimons Dieu est que nous nous aimons les uns les autres. Ainsi, quand nous chan-tons des cantiques ou des refrains, concernant combien nous aimons Jésus, nous devons nous rappeler que nous démontrons cet amour envers lui par le moyen de notre amour envers nos frères et sœurs en Christ.

Mettant nos priorités en ordre
I Jean 5:1-5
Tout chrétien doit apprendre à mettre sa foi et son amour dans le Seigneur pour pouvoir pro-duire le fruit de la vie chrétienne.
Le texte que nous avons devant nous cherche à nous faire fixer les yeux sur le Seigneur lui-même et en notre relation avec Lui. C’est Lui dont nous avons besoin, non pas plus que toute autre chose, mais uniquement. C’est ça le message de Jean. T’es-tu déjà demandé si tu aimes tes frères comme tu le devrais? Tu t’es peut-être demandé comment tu pourrais arriver à mieux aimer tes frères; comment devenir plus obéissant au Seigneur. Ce texte nous en dit quelque chose.

1 Jean 5:1-5
Quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu, et quiconque aime celui qui l’a engendré aime aussi celui qui est né de lui. Nous connais-sons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements. Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas péni-bles, parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la Victoi-re qui triomphe du monde, c’est notre foi. Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu?

Nous avons besoin de mettre notre foi et notre amour dans le Seigneur :
I. Pour aimer les enfants de Dieu
1. Le v.1 dit qui est né de Dieu: celui qui croit que Jésus est le Christ. Mais que veut dire croire que Jésus est le Christ? Qu’est-ce que cela implique? Ça implique le fait d’aimer Dieu.
2. Dans le v. 2 nous avons quelque chose en sens inverse de ce que nous avons vu jus-qu’ici. Avant, on nous a dit que la preuve que nous aimons Dieu, c’est que nous ai-mons les frères. Maintenant, il dit que la preuve que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que – nous aimons Dieu!
a. Ce qu’il nous dit ici, apparemment, c’est que nous ne devons pas nécessaire-ment être continuellement en train de mesurer notre amour pour nos frères:
b. Aimons Dieu, et on pourra prendre pour acquis que nous aimerons nos frères.
3. Le monde demandera: est-ce qu’ils aiment vraiment Dieu? Ils sauront la réponse en voyant notre amour pour les frères.
4. Mais nous, quand nous nous demandons: est-ce que j’aime vraiment mes frères? La ré-ponse, pour nous, réside dans le fait d’aimer Dieu. La clé pour nous, donc, ce n’est pas de concentrer dans notre amour pour les frères, mais plutôt de concentrer dans no-tre amour pour Dieu. Le reste suivra.
5. Quelquefois nous pensons que nous avons besoin de certains sentiments pour qu’une chose soit la réalité. Quand le Général Mclellan a reçu le mandat de toute l’armée de l’union des États Unis dans la Guerre Civile, celui-ci a écrit à sa femme: “Je ne me sens pas différent de hier, et je n’ai même pas encore mis mon uniforme. Néanmoins, je sais que je suis en tête de toute l’armée Américaine parce que j’ai l’ordre écrit du Président Lincoln devant moi.
6. Aimer nos frères ou non, c’est comme prendre notre température. Si je suis malade, et j’ai beaucoup de fièvre, je n’essaie pas de me guérir en faisant baisser le mercure. Je traite la maladie. Le mercure baissera tout seul quand la maladie sera guérie. De l’autre côté, si le mercure est très élevée, je sais que je suis malade, si je ne me suis pas encore rendu compte.
a. Donc: si tu n’aimes pas tes frères, ce n’est pas vraiment qu’il y ait un problè-me chez tes frères. C’est qu’il y a un problème entre toi et Dieu. Tu as besoin de trouver le remède à ça: arranger ta relation avec Dieu.
b. Et ça, ça se fait comme dans le salut: par la repentance et la foi.
II. Pour pouvoir garder ses commandements
1. Un autre signe que nous aimons Dieu, donc, c’est que nous gardons ses commande-ments.
a. Pour ceux du monde, ça, c’est difficile.
b. Pour les enfants de Dieu, qui aiment Dieu, les commandements de Dieu “ ne sont pas pénibles ”.
c. Ceci est une autre mesure de notre amour pour Dieu: si nous trouvons que ses commandements sont pénibles; si nous trouvons difficile d’obéir à Dieu, alors c’est que nous avons un problème en ce qui concerne notre amour pour Dieu, et nous avons besoin de trouver la solution à cela.
2. Ceux qui trouvent les commandements de Dieu pénibles, sont ceux qui n’ont pas vaincu le monde. Si le monde peut vaincre notre résistance, alors, il n’est pas seulement dif-ficile ou pénible, c’est impossible d’obéir les commandements de Dieu.
III. Pour vaincre le monde
1. La bonne nouvelle est ceci: que nous sommes des enfants de Dieu, et nous avons vaincu le monde.
2. Maintenant, le danger, c’est que le chrétien commence à vouloir se concentrer sur le fait de vaincre le monde. Encore une fois, il est en danger de mettre la charrue devant les bœufs. Parce que la victoire qui a vaincu le monde, ce n’est pas notre effort, ou notre vertu, ou notre autodiscipline, c’est notre foi.
3. Alors, allons-nous nous concentrer à croire de plus en plus fort pour pouvoir vaincre le monde? "Je crois que j’ai la victoire, je crois que j’ai la victoire, je crois que j’ai la victoire..." – cela pourrait être comme répéter un mantra des sectes orientales. Non. Celui qui a vaincu le monde, ce n’est pas celui qui croit qu’il a vaincu. Celui qui a vaincu le monde, c’est celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu.

Nous sommes portés à croire que nous avons besoin de bien des choses, et de bien des chan-gements dans nos vies chrétiennes. Jean disait simplement que nous avons besoin de plus du Sei-gneur.
On raconte le récit suivant concernant le Général Américain Jonathan Wainwright qui a été capturé par les japonais durant la Deuxième Guerre Mondiale. Ils l’ont gardé prisonnier dans un camp de concentration en Manchourie. Il a été traité cruellement, au point qu’il est devenu un homme brisé, détruit, désespéré et affamé. Finalement les japonais ont reconnu leur défaite et se sont rendu aux alliés. La guerre avait terminé. Un colonel de l’armée des États-Unis a été envoyé au Camp de Concentration pour annoncer personnellement au général que le Japon avait été vaincu, y qu’il était non seulement libre, mais qu’il était en charge du camp de concentration. Après avoir entendu la nouvelle, Wainwright est retourné vers sa demeure, et il a été confronté par les gardes japonais qui voulaient le maltraiter encore comme dans le passé. Mais Wainwright, ayant la nouvelle de la victoire des alliés fraiche dans sa pensée, a affirmé avec autorité: "Non, messieurs, c’est moi qui est en charge ici! Et voici mes ordres." A partir de ce moment-là général Wainwright dominait la situation.
Cette histoire est racontée par F. J. Huegel dans son livre "Toujours Triomphant". Il termine son récit en demandant, "Et toi, est-ce qu’on t’a informé de la Victoire de ton Sauveur dans, le plus grand conflit de tous les temps? Alors, insiste sur tes droits. Ne t’écrase plus jamais quand l’adversaire vient pour t’opprimer. Réclame la victoire au nom de Jésus."
En tant que croyants en Jésus, c’est nous les vainqueurs. Vivons donc comme des vainqueurs.

L’IMPORTANCE DE SAVOIR
1 Jean 5:6-15

Il est très important pour nous de savoir certaines choses. Nous ne pouvons pas passer par la vie en changeant continuellement d’idée, sans jamais être certains de ce que nous croyons. Ce n’est pas très utile de prier sans savoir si quelqu’un nous écoute. C’est malsain d’attendre sans savoir que notre attente est certaine. De la même manière qu’un enfant a besoin de savoir sans aucun ombre de doute que ses parents l’aiment, pour sa santé émotionnelle; de la même manière qu’un enfant a besoin de savoir avec certitude qu’un repas l’attend à une certaine heure; de la même manière qu’un homme ou une femme a besoin de savoir que son partenaire l’aime; de la même manière qu’un ouvrier a be-soin de savoir que son salaire l’attend à la fin de son travail, de cette même manière, nous avons tous besoin de savoir que Dieu est, qu’il nous reçoit, que le Fils de Dieu, Jésus-Christ, nous a sauvé pour l’éternité. C’est ce que l’apôtre Jean est en train de nous dire dans le dernier chapitre de son épître.

Ce passage nous donne certains fondements pour notre sécurité, ou assurance.

I. Le témoignage est certain pour nous
1. Il y a le témoignage des œuvres de Jésus – non seulement des symboles (eau et sang) v.6
2. Il y a le témoignage divin - triple témoignage de la personne et œuvre de Jésus-Christ v.8-9
3. Il y a le témoignage intérieur v.10
a. L’importance du témoignage intérieur, subjectif.
b. La valeur d’une conviction intérieure quand les arguments des gens jettent de la confusion dans nos pensées
c. L’importance d’un témoignage externe, objectif, quand il y a de la confusion dans les sentiments.
4. Est-ce que cela arrive que tes sentiments te laissent en doute concernant ton salut? Quand tu te demandes si Dieu t’aime vraiment? Je suis certain que oui, parce que nos sentiments sont généralement instables. Mais Dieu merci, notre savoir ne dépend pas de ces sentiments. Nous avons la Parole de Dieu écrite et certaine.

II. Le témoignage, c’est que nous avons la vie éternelle v.11-13
1. C’est ce qui préoccupe le plus les hommes.
2. La question pour les chrétiens: est-ce que je l’ai, ou non? Est-ce que je serais en train de me tromper?
3. La valeur du triple témoignage: a) ce que Jésus a fait; b)le témoignage de la Parole de Dieu; c)le témoignage intérieur de l’Esprit que nous avons.
4. As-tu cette certitude? As-tu cette assurance dans ta vie? La fin de la vie peut arriver bien vite: plus vite que nous ne le pensons. Si ce n’est pas une maladie, ça peut être un accident. Es-tu certain de ce que tu auras après? Examine bien ce triple témoigna-ge. Est-ce que ça s’applique à toi? Ce que Jésus a fait à la croix, est-ce que c’était pour toi? La Parole de Dieu, a-t-elle une promesse pour toi? As-tu l’Esprit de Dieu dans ton cœur qui te donne un témoignage que tu es un enfant de Dieu? N’éteint pas la voix de l’Esprit.

III. Le témoignage, c’est que Dieu entend nos prières v.14
1. Une personne qui n’a pas ce témoignage n’a aucune assurance que Dieu entend ses priè-res.
2. Certaines religions recherchent des signes pour savoir si Dieu les a entendus.
3. Quelques religions utilisent la répétition pour être plus certains que leurs prières arrivent à l’attention de leur dieu. (Par exemple, une roue avec des prières écrites sur un bout de papier, attachée après: ils considèrent que chaque fois que la roue tourne, la prière vient à l’attention de leur dieu).
4. Nous, comme enfants de Dieu, avons l’assurance dans notre relation avec notre Père Céleste qu’il entend nos prières. Il peut répondre d’une manière différente de ce que nous espérions. Il peut dire : « oui », « attend », ou « non », mais nous avons le témoi-gnage de ce qu’il nous entend et qu’il fait ce qu’i est mieux pour nous.

IV. Le témoignage, c’est que nous sommes de Dieu, en contraste avec le monde v.18-19
1. Ce n’est pas pour nous enorgueillir
2. Il s’agit, pourtant, de savoir que nous sommes des personnes très spéciales: “race élue... un peuple acquis” selon 1 Pierre 2:9.
3. Nous n’avons jamais à nous sentir inférieurs; Nous n’avons jamais à sentir que nous avons manqué quelque chose dans la vie: nous avons ce qu’il y a de plus important, si nous avons le Seigneur: parce que nous lui appartenons.

V. Le témoignage, c’est qu’il nous a donné une compréhension pour connaître le Véritable v.20.
1. Le plus ignorant parmi nous a une compréhension que le plus instruit du monde n’a pas, s’il ne connaît pas le Seigneur Jésus-Christ.
2. Il y a des personnes très instruits qui ne peuvent pas comprendre l’Évangile; mais j’ai vu un enfant avec des déficiences mentales qui l’a compris parfaitement, parce que ça se comprend avec le cœur, ou, plus exactement, avec l’esprit, par le Saint-Esprit.
3. Cette certitude que nous avons, donc, nous met au-dessus de tous quand il s’agit d’être privilégié.

L’assurance, c’est ce dont tout le monde a besoin, ce que tout le monde cherche. Et l’assurance, c’est ce que nous avons dans le Seigneur: non seulement une assurance personnelle, mais une assurance en ce qui concerne ce que nous savons de Lui. Il est possible de savoir d’une manière certaine qu’il est avec nous, qu’il nous a donné la vie éternelle, et qu’il entend nos prières. Nous n’avons aucune raison pour nous décourager: nous sommes les personnes les plus privilégiées du monde.